Charlène
"Oui, je consens"
Bien qu'avant de débuter ce travail je m'étais déjà positionnée en faveur du don de mes organes, cette étude n'a fait que confirmer ma volonté voire même accentuer. Au terme de ce devoir, j'ai pu constater que la loi se voulait rassurante et bienveillante et que l'un de ses piliers reposait sur le respect du corps d'autrui. C'est rassurant de sentir que nos volontés seront toujours respectées, c'est pourquoi je consens à faire don de mes organes sans restrictions, si cela peut permettre de sauver des individus dans le besoin. Néanmoins, même si ce travail m'a fait comprendre à quel point il était important de faire part de sa décision à ses proches, j'éprouve toujours un certain malaise à parler de sujet comme la mort. J'aimerais pouvoir trouver la force d'en parler librement à mes parents mais je crois que je redoute surtout leurs réactions. Ils vont certainement me dire que je suis trop jeune pour penser à ces éventualités. Ils se trompent car la mort, elle vient quand elle veut, sans même prévenir.
Manon
Après de nombreux mois de travail, et celui-ci étant fini à présent, je me rends compte qu'il m'aura beaucoup éclairé. Avant de choisir le sujet du don d'organes pour les TPE, je ne m'étais jamais penchée sur la question du don de soi. Finalement, je pense vouloir faire don de mes organes après ma mort, même si le don des cornées, de la peau, et du coeur me dérange un peu. Car réfléchir au don, c'est aussi se projeter dans l'idée de la mort, une idée à laquelle personne n'est préparé, et dont personne ne veut entendre parler, parce que c'est une réalité qui fait mal, partout autour de nous. Aussi, j'ai beaucoup appris sur le sujet grâce à de longues recherches, de grandes découvertes et des rencontres pertinentes, tout ceci m'ayant fait apprécié le sujet. D'autre part, je suis très contente d'avoir créé, avec Charlène, des vidéos sur le sujet, tout en espérant qu'elles éclaireront certaines personnes.