La notion de “mémoire cellulaire” se fonde sur la capacité des cellules des tissus vivants à mémoriser les caractéristiques du corps. Plus vulgairement, cela revient à dire que nos cellules, notre sang, nos organes sont imprimés de données caractéristiques à notre personne. Partant de ce constat, il suffit de peu pour élargir le champ des possibles et soulever l’idée que nos organes sont imbibés de notre personnalité, constitutifs de ce que nous sommes.
Extrait de l'article “Changements de personnalité chez les transplantés faisant écho à celle de leur donneur” publié dans le Journal of Near-Death Studies, vol. 20, n° 3, printemps 2002
"Des patients transplantés manifestent les traits de personnalité de leur donneur… Des familles de donneurs reconnaissent leur défunt dans le comportement du receveur… Un phénomène qui dérange, bouleverse et interroge : les organes disposeraient-ils d’une mémoire cellulaire ? Les patients auxquels ont été transplantés des organes périphériques ne devraient donc pas subir de changements de personnalité propres aux donneurs qu’ils n’ont jamais rencontrés. Lorsque de telles transformations ont été observées après des transplantations d’organes, on a tenté de les expliquer par les effets des médicaments immunosuppresseurs, le stress psychosocial ou une psychopathologie préexistante des receveurs. Cependant, la théorie des systèmes vivants énonce explicitement que toute cellule vivante possède une “mémoire” et des sous-systèmes fonctionnels “déterminants”. [...]"
Il serait possible en psychologie et en psychanalyse d'évoquer cette notion de mémoire cellulaire, en revanche aucune expérience scientifique ne peut témoigner d'une réalité plausible quant au sujet, mais cela n'exclut pas cette hypothèse. Néanmoins, les scientifiques pensent que tous ces phénomènes sont le fruit de coïncidences ou de l’imagination des greffés.
image provenant de reinformation.tv
De ce fait, la greffe n'est pas sans conséquences psychologiques autant chez le donneur que chez le receveur, malgré des manifestations différentes qui varient d'un individu à l'autre. L'acceptation d'un corps autre que le sien reste une épreuve réelle sur l'acceptation et l'intégration de soi, de la nouvelle personne qui vit maintenant, ou qui revit. En effet vue comme une renaissance, la greffe peut faire naître un certain sentiment de nouveauté chez le transplanté et créé de nouvelles sensations dans une nouvelle vie.