La diversité des courants d’opinion est liée aux interprétations faites du Coran et de la parole du Prophète. La mort encéphaique est peu admissible en tant que mort réelle car pour une partie de l’Islam, le coeur est le centre de la vie, de l’intelligence et de l’unité entre le corps et l’esprit. Tant qu’il bat, la vie est là. L’intégrité du corps est également une notion importante pour une partie des fidèles car c’est une création divine qu’il ne faut pas mutiler. Le corps doit rendre compte de l’histoire de la vie et du soin qu’on en a pris.

Par ailleurs, le chapitre 52 du Coran "Qui sauve une vie sauve l’humanité entière" est considéré par des fidèles comme la clé de leur réflexion personnelle et les incite à se prononcer favorablement au don de leurs organes.

C’est pourquoi certains Imams font du prélèvement d’organes une question à aborder au cas par cas.

Récemment, le cheikh Gamal Kotb, ancien président du comité Al-Fatwa d’El-Azhar, a déclaré au journal Al-Hayat : "Aucun verset du Coran n’interdit aux musulmans de recevoir ou de donner un organe prélevé sur un non-musulman"

Quoi qu’il en soit, le prélèvement sera possible si le donneur a consenti de son vivant et si ce n’est pas le cas, ce sera à la famille ou à une autorité religieuse de se prononcer.


Image provenant de amitieculture.org

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