L’un des concepts fondamentaux de l’Hindouisme est la réincarnation. Les Hindous considèrent que le corps n’est qu’une enveloppe provisoire de l’âme. La vie du corps n’est que l’une des nombreuses incarnations de l’âme pendant son voyage à travers l’éternité, chaîne qui commence et s’achève dans l’union avec le cosmos. Les transplantations sont donc non seulement acceptables mais absolument compatibles avec ses enseignements.

Aucune loi hindoue n’interdit le don d’organes, en conséquence, l’acte de donner ou pas un organe est une décision individuelle. L’acte de donner un organe et son objectif positif sont des arguments en faveur du don d’organes ; le fait que le corps n’appartient pas à l’être humain, le développement du karma et les problèmes en matière de pureté / impureté sont des arguments contre le don d’organes.


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Ainsi, les prélèvements d’organes et de tissus en vue de greffes ne rencontrent pas d’objection de principe. Les religions monothéistes invitent leurs fidèles à réfléchir au don d’organes et de tissus et y sont favorables dès lors qu’il s’agit de sauver des vies.  Les représentants des grandes religions monothéistes - christianisme, judaïsme et islam - se sont prononcés en faveur du don d’organes et de tissus après la mort. Selon eux, la vie humaine est primordiale. Le don d'organes après la mort permettant de sauver des vies, il surmonte ainsi un certain nombre d'interdits tels que l'obligation de l'inhumation du corps entier dans certaine religion. Les religions polythéistes, elles, ne rencontrent pas d'opposition propre au don, si ce n'est quelques arguments sur l'être pour y justifier un refus.


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